717. SHALOM !

Colossiens 2.16 – Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats.

Vous avez peut-être remarqué que nous essayons d’être équilibrés à EZ37M. A vrai dire, nous trouvons que les extrêmes sont dangereux et qu’il est très facile de basculer au niveau de la foi si nous nous laissons entraîner vers un extrême.

De quels extrêmes voulons-nous parler aujourd’hui ? De notre position vis-à-vis d’Israël ! Certains disent qu’il a été rejeté, que l’Église a pris sa place, qu’il est le responsable de la crucifixion de Jésus, bref que nous avons de bonnes raisons d’être « antisémites ». D’autres, surtout en ces temps, accuse l’Église parce qu’elle n’observe pas les sabbats et un certain nombre de règles hébraïques, qu’elle fête la fête « païenne » de Noël… et que c’est pour cette raison qu’elle est sous le jugement de Dieu.

Notre position est que nous devons reconnaître l’Israël de Dieu. Il est l’olivier franc sur lequel nous sommes greffés (Romains 11.24). Jésus était Juif, Il a clairement dit que le salut vient des Juifs (Jean 4.22). Ceci devrait nous débarrasser de tout sentiment raciste à l’égard du peuple juif. Notre Dieu a une tendresse toute particulière pour Son peuple et Ses appels et dons sont irrévocables (Romains 11.29).

Nous sommes au bénéfice de la bénédiction d’Abraham (Galates 3.14). L’Israël de Dieu, c’est cela : tous ceux qui sont inclus dans la descendance d’Abraham par la foi, Juifs et non Juifs ! Maintenant est-ce que cela demande de respecter les règles de la Torah ? Non, bien sûr que non !

La Torah a été donnée bien après la justification d’Abraham par la foi. Elle était l’ombre des choses à venir (Colossiens 2.17) et n’a plus besoin que nous l’accomplissions puisque le Seigneur Jésus l’a fait pour nous (comparez Matthieu 5.17 et Jean 17.19). Nous sommes libres de la Loi parce que mort en Christ (comparez Romains 6.4 et Romains 7.4).

Donc, nous ne devons pas revenir à ces « rudiments » de la Loi. Nous n’allons pas « shalomer » à tout va, nous n’allons pas parler du sabbat et rechercher nos racines hébraïques, convaincus que nous devons être de descendance juive. Mais au contraire, nous allons nous réjouir qu’un jour les deux ne feront qu’un et c’est là que commencera notre restauration complète.

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright 29 avril 2020 © Tous droits réservés.