MEDITATIONS

L’ÉCOUTE EMPATHIQUE !

1 Corinthiens 14.11 – Si donc je ne connais pas le sens de la langue, je serai un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera un barbare pour moi.

Quand notre interlocuteur parle une langue différente de la nôtre, c’est difficile de le comprendre, surtout si nous n’avons pas appris cette langue ! C’est aussi vrai quand nous parlons la même langue, parce que notre compréhension de l’autre va passer par le filtre de notre expérience, de notre vécu et de nos convictions. Petite anecdote pour illustrer ce que je veux dire : mon épouse est originaire d’une région différente de la mienne. Quand je lui dis : « Je t’envoie une vanne », je veux dire que je fais de l’humour, une taquinerie. Pour elle, une vanne c’est une moquerie méchante qui a pour but de vexer ! Vous pouvez imaginer ce que cela aurait donné si nous ne nous étions pas expliqués à ce sujet.

Comment solutionner ce problème ? Je vous livre quelques pistes de réflexion. La base indispensable, c’est le dialogue respectueux. Si nous ne savons pas nous parler dans le calme et la sérénité, nous n’arriverons à rien.

La deuxième des choses, c’est une écoute empathique. L’empathie, c’est la faculté de se mettre à la place de l’autre pour percevoir son ressenti. Si nous avons toujours vécu le succès, la sympathie et l’encouragement des autres, il nous est impossible de comprendre quelqu’un qui vit le rejet, à moins de chercher à comprendre la douleur que provoque le rejet !

Nous ne connaissons pas quelqu’un quand nous savons comment il réagit dans une situation donnée, mais quand nous savons « pourquoi » il réagit de cette manière. Les questions « qu’est-ce que tu veux dire par là », « pourquoi réagis-tu ainsi » sont très importantes si nous voulons nous comprendre. Ne dites jamais à quelqu’un « tu es bête » (dans le sens tu fais le clown) si cette personne à entendu sans arrêt de la bouche de ses parents : « Tu es bête, tu n’arriveras jamais à rien ».

Mes bien-aimés, retenons ceci : ce qui fait la portée de nos paroles ce ne sont pas les mots en eux-mêmes mais quel sens ils revêtent pour notre interlocuteur. Notre bouche est appelée à faire jaillir la bénédiction et non la malédiction, travaillons-y avec zèle.

Et en conclusion je dirais : « S’il y a déjà une difficulté à se comprendre entre deux personnes, imaginez le problème quand une personne vient vous répéter les propos de quelqu’un d’autre ».

Bonne réflexion.

Pasteur Claudy – Centre Apostolique EZ37M – Copyright Mars 2015 © Tous droits réservés

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